Juanpa Cadario: Route du Rhum, el italiano Andrea Mura con Vento di Sardegna ganador en clase Rhum

Route du Rhum, el italiano Andrea Mura con Vento di Sardegna ganador en clase Rhum


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Fuente info RDR

Le 19/11/2010

Andrea Mura (Vento di Sardegna) vainqueur de la catégorie Rhum de la Route du Rhum - La Banque Postale 2010

En passant la ligne d'arrivée en Guadeloupe à 22 heures 42 minutes 30 secondes (heure de Paris), Andrea Mura s'est adjugé la victoire en catégorie Rhum dans la Route du Rhum - La Banque Postale 2010. Le temps de course de Vento di Sardegna est de 19 jours 09 heures 40 minutes 30 secondes. Sur le parcours théorique de 3 539 milles, Andrea Mura affiche une vitesse moyenne de 7,6 nœuds.

Vous êtes le premier Italien à remporter la Route du Rhum – La Banque Postale… Quelles sont vos impressions ?

« Je suis très content de tout ce qui m’arrive et j’espère et, en restant humble, j’espère que ma victoire sera un exemple pour les jeunes Italiens et, plus généralement, qu'elle sera une sorte de coup de pouce au développement de la voile offshore dans mon pays."

C’était votre première transat en solitaire…

« Comme j’ai choisi l’option sud, je n’ai pas rencontré de grosses difficultés. Mon plus gros problème à été la gestion du sommeil. A cause de la fatigue, on ne peut jamais être à 100% sur une épreuve de ce type. En fait, on est la plupart du temps à 60 % de ses possibilités. Difficile dans ce contexte d’être performant autant que l’on voudrait l’être ou que l’on peut avoir l’habitude d’être lors de régates entre trois bouées. Finalement, j’ai l’impression d’avoir passé 18 jours à manœuvrer, régler, manger… J’ai beaucoup mangé ! Je crois que j’ai fait au minimum cinq repas par jour… C’était la seule chose qui me permettait de rester éveillé ! J’ai donc mangé comme un petit cochon mais j’ai quand même maigri (rires). »

Ce que vous retiendrez de cette transat ?

« L’un de plus beaux moments pour moi, c’est le passage du Cap Fréhel. Il y avait des bateaux partout… On aurait dit des abeilles tellement il y en avait ! Cela ressemblait davantage à une arrivée triomphale qu’à un départ, c’était vraiment magique. Ce que j’ai beaucoup apprécié aussi, ce sont les levers de soleil… Des couleurs uniques, des nuages étonnants… Magnifique ! Ce que j’ai moins aimé, c’est d’avoir eu le mal de mal lors des quatre premiers jours. Ce n’est qu’une fois qu’il a disparu que j’ai eu véritablement le sentiment de démarrer ma course. Ensuite, j’ai eu des soucis de gennaker. Je l’ai déchiré, j’ai galéré à le remonter à bord alors qu’il était plein d’eau… Ce n’était pas agréable mais à présent, je suis heureux. Heureux d’arriver ici à Pointe-à-Pitre et de monter sur la première marche du podium ! »